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NBA - Free Agency de la division Atlantic - Le Come Back


Que de chocs lors de cette Free Agency, entre premiers amours, trahisons et surprises, la NBA nous aura livré un exercice des plus palpitants après des periodes de transferts souvent décevantes. Une division aura polarisé une partie de l'attention et il s'agit de la division Atlantic. Quels enseignements peut-on en tirer ? Est-ce qu'enfin cette division ne portera plus le bonnet d'âne d'Adam Silver ? On vous dit tout en dessous

Boston Celtics: L’année de la confirmation? 

Arrivée(s) : Al Horford (113 millions sur 4 ans), Gerald Green (1,4 million sur 1 an)
Départ(s) : Evan Turner (Portland Trail Blazers), Jared Sullinger (Toronto Raptors)


Enfin le gros contrat promis par papa Danny est signé du côté de Boston avec Al Horford. Sans doute le pivot parfait pour le jeu très réfléchi et collectif de Brad Stevens est arrivé dans Beantown. Mais alors, enfin une équipe parfaite ? Je ne pense pas. Alors oui Horford est un intérieur beaucoup plus complet que Sullinger (respectons quand même les 113 millions…), mais ce n’est pas les protecteurs de cercle, que peuvent être Cousins ou Howard, tant recherché dans la raquette des Celtics. Le départ de Turner ne sera pas anodin non plus à mon avis. C’est un joueur extrêmement polyvalent qui s’intégrait parfaitement dans le jeu de Stevens.

Malgré tout, c’est une bonne Free agency pour Boston sans être grandiose, Ainge nous sort le minimum syndical pour une demi finale de conférence en Play-offs. Exit Durant, Westbrook, Howard, Cousins… Si Ainge veut sortir le trade ultime dont il parle depuis quelques mois, il va falloir être malin dans les prochaines semaines.

Brooklyn Nets : Ca tricote, ça tricote...

Arrivée(s) : Jeremy Lin (36 millions sur 3 ans), Greivis Vasquez (5 millions sur 1 an), Randy Foye (2,5 millions sur 1 an), Trevor Booker (18,5 millions sur 2 ans), Anthony Bennett (2,2 millions sur 2 ans), Luis Scola (5,5 millions sur 1 an), Justin Hamilton (6 millions sur 2 ans)
Départ(s) : Thaddeus Young (Indiana Pacers), Jarrett Jack (Atlanta Hawks), Wayne Ellington (Miami Heat), Willie Reed (Miami Heat), Sergey Karasev (Europe)


Vous voyez votre Grand Mère qui tricote le mercredi après-midi? Elle serait un parfait assistant GM du coté de Brooklyn. Loin de moi l'envie d'accabler une équipe victime d'un trade improductif avec les Celtics il y a quelques saisons. Pierce, Garnett et Terry n'ont rien apporté à part un petit coup Marketing, alors que les Nets se sont débarassés de bon petits tours de draft au premier tour qui valent de l'or aujourd'hui. Privé d'un bon roster, de bons spots à la draft, le sex appeal des Nets s'apparente à celui de Maubeuge. La seconde franchise de NY (petite pique gratuite) ne peut que recruter d'anciennes gloires (Scola), des joueurs qui veulent un plus gros rôle (Lin) voire des gars qui veulent enfin tâter du ballon (Anthony Bennett).

Comme vous pouvez le penser, ce melting pot n'est ni très intéréssant, ni très productif, mais Brooklyn n'a pas le choix. Comme dirait mon entraineur de rugby dans son immense finesse: “Maintenant il faut serrer les fesses en espérant que les beaux jours reviennent”

New York Knicks: Le Phoenix qui renait de ses cendres

Arrivée(s) : Derrick Rose (trade), Justin Holiday (trade), Brandon Jennings (5 millions sur 1 an), Courtney Lee (50 millions sur 4 ans), Joakim Noah (72 millions sur 4 ans)
Départ(s) : Jose Calderon (Los Angeles Lakers), Robin Lopez (Chicago Bulls), Jerian Grant (Chicago Bulls), Arron Afflalo (Sacramento Kings), Langston Galloway (New Orleans Pelicans), Derrick Williams (Miami Heat)


Alleluia mes chers amis fans des Knicks, la franchise de la grosse pomme arrive pour l'excercice 2016-2017 avec un vrai roster. Fini les Felton, Galloway ou Derrick Williams et tous les autres bouches trous. Enfin, NY nous propose une free agency de bon niveau. La raquette Noah/Porzingis fait déjà saliver tous les fans de basket, Brandon Jenning pourra apporter enormément en attaque et Courntey Lee constitue un renfort non négligeable souvent sous estimé malgré son adresse assez folle et sa régularité. A celà vous ajoutez Justin Holliday et un Derrick Rose en quête de rédemption et vous avez l'épouvantaille de la côte est.

Cependant, cette équipe apporte son lot d'incertitude. Alors oui, les blessures sont des éléments imprévisibles, mais pour des habitués comme Noah ou Rose, nous sommes obligés de mentionner ce facteur. D'autant plus que ce dernier aurait des petits soucis dans une affaire de viol collectif (à suivre dans les prochains jours). La free agency 2016 reste pour l'instant un placebo pour les fans des Knicks, en attendant de voir si elle s'avérera véritablement efficace.


Philadelphie 76ers: Enfin quelque chose à se mettre sous la dent 


Arrivée(s) : Jerryd Bayless (27 millions sur 3 ans), Sergio Rodriguez (8 millions sur 1 an), Gerald Henderson (18 millions sur 2 ans)
Départ(s) : Isaiah Canaan (Chicago Bulls), Ish Smith (Detroit Pistons), Christian Wood (Charlotte Hornets)


L'été à Phila se termine souvent le lendemain de la Draft. Si celà a été vrai pour les dernières saisons, c'est un peu moins le cas cette année. Alors oui, Ben Simmons constitue l'attraction phare, mais les Sixers pourront peser davantage sur le marché des transfert. Tout simplement parce que garder 4 intérieur (Okafor, Noel,Embiid et Simmons) n'aurait pas de sens et surtout parce que la célébre franchise du néo-Hall of Famer Allen Iverson a su gratter des lieutenant intéréssant en les personnes de Henderson, Rodriguez ou Bayless.

Il ne faut pas attendre de miracle cette saison, même si efin les Sixers ont une monnaie d'échange tout en conservant un roster correct. Naturellement, il faudra davantage pour revenir en playoff s et retrouver un glorieux passé que les plus jeunes n'ont pas connu

Toronto Raptors Kanadische Qualität 

Arrivée(s) : Jared Sullinger (6 millions sur 1 an)
Départ(s) : Bismack Biyombo (Orlando Magic), James Johnson (Miami Heat), Luis Scola (Brooklyn)

Recrutement limité mais diablement efficace. Le fait d'échanger indirectement Biyombo avec Sullinger va faire vraiment du bien à des Raptors qui en réalité n'avait pas besoin de cette seconde sentinelle qu'est le congolais. Sullinger va s'inscrire dans un autre registre que Bismack ou Scola, davantage shooter, plus massif (trop parfois), mais moins protecteur de l'arceau, ce qui n'est pas un problème avec Valanciunas. 

Est-ce que celà suffira pour battre des Cavs qui semblent de plus en plus forts? Rien n'est moins sur. Cependant, le recrutement de Toronto montre que la franchise canadienne est rentrée dans la cours des très grands en privilégiant une free agency maigre mais efficace à une rotation très large de l'effectif.

C'est tout pour le retour de la free agency de la Division Atlantic. Vous aurez des bilans plus détaillés franchises par franchises dans les prochains jours pour avoir un aperçu plus précis des perspectives des 30 équipes pour cette saison. Sur ce, encore quelques semaines à attendre, on aura l'occasion de se retrouver d'ici là.

Stanislas “La Frite”
Spécialiste NBA
Team Who's the Bet

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