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Pronostics NBA – mercredi 8 juin, game 3 des finales : Un dernier espoir

Rangez les violons, tu n'es pas Jordan, ni Ali, mais LeBron
Les finales sont bien lancées, même si les Cavs ne semblent pas l’avoir remarquer. Après deux revers cinglant en Californie, les compagnons de LeBron devront s’imposer ce soir s’ils veulent contribuer de croire à la bague. Les Warriors quant à eux arrivent favoris mais doivent faire attention à ne pas être trop confiant, on se rappellera des finales de conférence.

L’épisode précédent

Comment parler du game II sans se montrer cru vis-à-vis des Cavs. Mise-à-part un Lebron qui certes assez timide ce soir-là, semblait être le seul à peu près concerné par l’évènement. Alors oui, on mentionnera la commotion cérébrale de Kevin Love, mais vu son game I et le fait qu’il se fasse humilié par un Draymond Green retrouvé, selon Shaq’, montre à quel point son absence n’a pas pesé. De nombreuses lacunes techniques et tactiques ont eu pour conséquence de délivrer ce Blow Out assez sale, - 33. Alors que les Warriors, à la peine contre OKC n’ont pas cessé de perdre en sérénité avant de délivrer le coup de grâce lors du 3ème quart temps. Pourtant le début n’était pas très encourageant, Curry et Thompson loupaient leurs shoots, Draymond n’avait pas encore démarré. Seul Bogut et son Blockorama ont maintenu Golden State au contact. Ensuite, le 5 des Warriors et leur banc –exemplaire depuis deux matchs- ont définitivement douché les espoirs de Cleveland en deuxième mi-temps. Score final 110-77, pas de commentaire.

Une simple question de coaching?

Ce soir ne confond pas les systèmes et la liste des courses
On peut trouver deux coupable pour la question du coaching, bien évidemment Tyronn Lue, mais aussi dans une certaine mesure Lebron. Notre premier larron annonçait fièrement il y a une semaine qu’il ne changerait rien à la tactique mis en place. Bingo, résultat 2 défaites et des doutes pleins la tête. EN 2015 les Cavs, dépourvu de Love et de Irving, avait réussi à accrocher les Warriors à la maison leur du game 2. Comment ? En multipliant les Pick & Roll entre James et Delavedova/Irving histoire de nous rappeler le magnifique duo de Phoenix des années 2000 Nash/Stoudemire. Cette année, le Pick & Roll on oublie, Lue, notre petite biscotte préfère placer James soit au poste ou en Iso, alors que visiblement, au poste, il y a Draymond Green et en défense ça vaut un peu plus que Ilyasova ou Luis Scola. Rajoutez-y un Irving croqueur et vous avez une attaque très faible (83 pts de moyenne sur deux matchs).
Mais alors, vous me direz pourquoi je mets Lebron dans la tourmente si cela ne concerne que Lue ? Tout simplement parce que LeBron a énormément de responsabilité auprès des Cavs. Ce n’est pas le fait qu’il ait été l’instigateur du renvoie de Blatt en Janvier qui fait que je le mentionne. Mais plutôt l’absence de révolte dans l’équipe. Le bon vieux Lebron, orgueilleux, belliqueux que l’on a pu connaitre par le passé est porté disparu depuis un match contre ces même Warriors en janvier. Où est le joueur qui n’hésitait pas à contredire Blatt ou Spoelstra ? En tout cas nous ne l’avons pas vu lors des deux premiers matchs. Alors oui, statistiquement il est là, mais on attend beaucoup plus de lui qu’une ligne de nombres à deux chiffres.

La clé de la rencontre : le banc


Bien entendu cette partie est une annexe de la précédente, mais il est vrai que le banc est bien central. Comment parler des belles performances des Warriors sans parler des excellentes prestations des remplaçants. Livingston, éblouissant lors du game I a réussi à faire oublier la maladresse de Curry et de Thompson. Mais il faut rendre à César ce qui est à César, ces performances du banc sont étroitement lié aux joueurs directement, mais aussi aux rotations bien huilées et très astucieuse de Steve Kerr n’hésitant pas à faire parfois jouer Iguodala en 5. En face, ces rotations sont très robotisées. On a un peu l’impression, comme à OKC en saison régulière, que le deuxième quart se transforme rapidement en Garbage Time, c’est-à-dire, que James, Irving, Thompson, J.R Smith et Love sont sortis. Mais que pouvons-nous reprocher à Lue ? Il prend la place de Blatt en janvier après une défaite brutale contre… les Warriors. Et il est clair qu’il est quasiment impossible de maîtriser un roster comme celui de Cleveland en seulement 4 mois. Il va falloir des rotations plus astucieuses, voire même pourquoi pas glisser James en 4 (sachant que Love sera absent), pour libérer les artilleurs que Cleveland a sur le banc.
Justement, l’absence de Love pourra avoir un impact important. Même si comme pourrait dire Jacques Brel dans « Ne me quitte pas », Love ne vaut pas grand-chose de plus que l’ombre de son chien lors de ces finales. Love est capable de prendre feu comme il a pu le faire au premier tour. Il n’empêche que l’on peut miser sur le LeBron bestial ce soir, mais est-ce que ce sera suffisant ? Irving sera-t-il au niveau ? Le banc rempliera t’il sa fonction ? Lue se remettra t’il en question ? Des questions auxquelles on ne peut répondre et qui peuvent nous rendre assez sceptique quant à l’issu du match. Le piège pour Golden State sera l’excès de confiance, mais la finale de conférence en a été visiblement avertisseur assez puissant.

Cleveland Cavaliers 46% - 54% Golden State Warriors

Sur ce, on ne se verra plus d’ici la fin des finales, en espérant que vous que vous pronostiquiez parfaitement les matchs à venir (en même temps, si vous me faîtes confiance, il n’y aura pas de problème). Je vous souhaite une bonne et courte nuit, rendez-vous à ne pas manquer ce soir.

Stanislas “La Frite”
Spécialiste NBA
Team Who’s the Bet

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