NBA - Preview 2015-2016 : Anthony Davis et les Pelicans peuvent-ils faire mieux ?
Et si c'était l'année parfaite pour passer un cap à la Nouvelle-Orléans? Nouveau coach, stabilité, signatures malines, et le futur (actuel?) meilleur joueur du monde dans ses rangs… beaucoup d'éléments qui peuvent indiquer que les playoffs sont plus qu'un objectif pour les Pelicans : ils sont une obligation… et plus si affinités.
Saison dernière
On peut se dire deux choses : que les Pelicans ont prouvé qu'ils étaient trop justes, en arrachant les playoffs à la faveur de la blessure de Durant et en se faisant sweeper par le futur champion en 4 matchs secs. Ou alors on peut dire qu'avec des blessés, un effectif en pleine construction, et un meneur diminué, ils sont allés chercher les playoffs dans une conférence Ouest infernale et qu'ils ont poussé le futur champion à une série plus compliquée et serrée qu'il n'y paraît. Suivant l'interprétation, on peut se demander si les Pelicans ont eu de la chance, ou s'ils tiennent quelque chose.
Ce qui est sûr, c'est qu'ils ont joué sans leur leader incontesté Anthony Davis pendant une quinzaine de matchs, et que leur meneur titulaire Holiday n'a joué qu'une moitié de saison. Néanmoins, les Pels ont construit. Ils se sont trouvés un banc déjà, avec Anderson, bien sûr, mais pas seulement : Pondexter, Ajinça, Cole, Cunningham… tous ont rendu de fiers services à NOLA l'an dernier.
Et pourtant on a vu des choses un peu anti-basket moderne, avec deux grands associés, qui ont parfois rendus le spacing compliqué, notamment avec la paire Ajinça-Asik. Mais les Pelicans ont réglé leurs soucis des années précédentes : Pondexter, Anderson, Babbitt, Gordon et même Cole ont permis d'étirer le jeu et de trouver des rotations efficaces en sortie de banc.
Draft
Absolument rien, puisqu'ils ont transféré leur 56e choix pour du cash.
Arrivées
Kendrick Perkins – Alonzo Gee – Jeff Adrien – Alvin Gentry (coach)
Départs
Principalement Monty Williams (coach)
Forces
On ne pourrait que mentionner un nom : Anthony Davis. Mais bon, on va creuser un peu.
La principale force des Pels cette saison viendra de leur stabilité. Un groupe qui a énormément progressé depuis 3 saisons, on ne le chamboule pas. La preuve : NOLA a resigné Davis, Asik, Ajinça, Cunningham, Cole, Babbitt, et Gordon a opt-in.
Pas de départ significatif chez les joueurs, et des arrivées de role players qui ne changeront pas le jeu à eux seuls, mais viendront grossir le banc, ce qui pourrait faire la différence entre une 8e place et une 5 ou 6e place en fin de saison.
Si les Pelifans assurent, A. Davis sera en pole position pour le titre de MVP
Ensuite, oui, il faut mentionner Anthony Davis. Nouvelle arme nucléaire du basket mondial. Si les Pels font une bonne saison, il pourrait être nommé MVP sans trop de souci. Davis est maintenant serein, avec un énorme contrat longue durée, et un coach qui va tout faire pour libérer les dernières miettes de potentiel chez le minot. Plus de masse, plus de shoot, plus d'expérience, plus de coéquipiers… Le monde est à lui.
Alvin Gentry peut huler n'importe quelle attaque
Parlons du coach aussi. Gentry est clairement un upgrade par rapport à Williams. Un peu comme passer de Mark Jackson à Steve Kerr. D'ailleurs Alvin Gentry était sur le banc des champions l'an dernier, en assistant de Kerr justement. S'il y a bien un truc que le bonhomme a prouvé dans sa carrière, c'est qu'aucun jeu d'attaque ne lui résiste. Il peut huiler une machine offensive à la perfection, et il aime se servir du poste 4 comme base de son système. Ça tombe plutôt bien non?
Rien à dire, l'intersaison de NOLA a été une réussite, et il va falloir compter avec eux dans les années à venir.
Faiblesses
Au sein d'une conférence Ouest si relevée, on peut craindre la blessure de Davis. Car elle ferait prendre une tournure bien différente à la saison des Pelicans. Tout repose tellement sur lui qu'il sera quasiment impossible de rester compétitif sans lui.
Même,si le banc de NOLA s'est renforcé, il faudra éviter les blessures
Puisqu'on parle de blessures, on peut noter que Gordon et Holiday sont tout sauf des assurances tous risques, et que Anderson aussi a raté une vingtaine de matchs en 2014-15. Les Pels ont beau avoir une plus grande profondeur de banc, une cascade de blessures auront raison de leurs espoirs les plus fous.
Les principales faiblesses de NOLA l'an dernier résidaient dans la difficulté à scorer sur des passes décisives (ce que Gentry pourrait changer), l'efficacité défensive plus que douteuse (dans le dernier tiers de la ligue), et une incapacité chronique à trouver des lancer-francs. Il va donc falloir trouver du liant et de l'agressivité des deux côtés du terrain, avec des rotations favorables. Tout ceci est le job du coach. Si Perkins aura un rôle à jouer quant à la défense, Gee, Evans, Gordon, Cole, et un Holiday en bonne santé pourraient s'occuper de l'agressivité en attaque, de part leur dimension athlétique ou technique.
Cinq probable
Jrue Holiday – Eric Gordon – Tyreke Evans – Anthony Davis – Omer Asik, à moins que Gentry ne décide de se créer une vraie second unit équilibrée en laissant Evans sur le banc au profit de Cunningham. La second unit potentielle serait Cole – Evans – Pondexter – Anderson – Ajinça. Pas moche.
Pronostic
Partons du principe que les 5 premières places sont inaccessibles, sauf blessure majeure. NOLA est suffisamment armée cette saison pour accrocher un 6e spot. En tombant sur une équipe comme Houston, ou Memphis, ou même Golden State, les Pelicans peuvent et doivent jouer l'upset à fond. Avec les rotations réduites de playoffs, Davis sera dominant comme jamais et les joueurs de l'Etat de Louisiane pourraient faire douter un cador de la conf. Mais la saison est longue. Il faudra avant tout prendre soin des blessés, et prier pour qu'ils ne soient pas trop nombreux. Et bien sûr, d'ici les playoffs, régler ces soucis de défense…
Mike
Spécialiste NBA
Team Who's The Bet
Post a Comment