NBA : Prédiction : Charlotte peut-il rebondir après sa mauvaise intersaison ?
Auteurs d'une belle saison 2015/2016, les Hornets ont pu prolonger Nicolas Batum et Marvin Williams, mais n'ont pas pu éviter les départs d'Al Jefferson, de Jeremy Lin et de Courtney Lee.
Par Sami Boulabhaire
Charlotte est retourné en playoffs au printemps dernier, après un bilan pleinement satisfaisant de 48 victoires pour 34 défaites. Sixièmes à l'issue de la saison régulière, les Hornets ont retrouvé le Heat, troisième avec le même bilan, au premier tour, et le moins que l'on puisse dire est qu'ils nourriront de nombreux regrets : alors que Charlotte menait 3-2 dans la série, il a manqué par deux fois l'occasion de conclure pour avancer en demi-finale de Conférence, laissant Miami revenir à 3-3, avant de définitivement prendre les commandes à 3-4. Qu'à cela ne tienne, Kemba Walker et Nicolas Batum ont réalisé deux belles saisons qui auraient pu leur valoir une place pour l'All-Star Game, et « Buzz City » avait clairement laissé entrevoir de belles promesses...
Arrivées : Marco Bellinelli (Sacramento Kings), Roy Hibbert (Los Angeles Lakers), Ramon Sessions (Washington Wizards), Brian Roberts (Portland Trail Blazers) et Christian Wood (Philadelphia 76ers)
Départs : Al Jefferson (Indiana Pacers), Courtney Lee (New York Knicks), Jeremy Lin (Brooklyn Nets), Troy Daniels (Memphis Grizzlies), Tyler Hansbrough et Jorge Gutierrez
Draft : néant
Cinq de départ : Kemba Walker - Nicolas Batum - Michael Kidd-Gilchrist - Marvin Williams - Roy Hibbert
Remplaçants : Ramon Sessions, Brian Roberts, Jeremy Lamb, Aaron Harrison, Treveon Graham, Marco Belinelli, Christian Wood, Frank Kaminsky, Cody Zeller et Spencer Hawes
Entraîneur : Steve Clifford
Si Charlotte a brillé la saison passée, il lui sera difficile d'en faire de même cette année. Les Hornets ont en effet perdu Jeremy Lin, Al Jefferson et Courtney Lee et leurs remplaçants respectifs - Ramon Sessions, Roy Hibbert et Marco Belinelli - n'incitent guère à l'optimisme : Sessions, transparent à Washington, n'apportera pas la même folie que Lin en sortie de banc tandis qu'on a du mal à croire que Hibbert se relancera après un passage désastreux chez les Lakers. Quant à Belinelli, il reste un arrière/ailier expérimenté et adroit longue distance, à condition qu'il reste en bonne santé (34 matches manqués ces deux dernières années).
Tout n'est pas si noir pour les Hornets, qui ont pu prolonger Nicolas Batum pour 120 millions de dollars pour un contrat de cinq ans. Transfuge de Portland à l'été 2015, le Français s'est rapidement imposé comme un titulaire indiscutable en Caroline du Nord, au point que le propriétaire de Charlotte, le mythique Michael Jordan, n'a pas hésité une seule seconde à lui offrir ce contrat. Considéré comme un potentiel All-Star, Batum (27 ans) sort de l'une de ses meilleures saisons en carrière (14.9 points, 6.1 rebonds et 5.8 passes décisives) et devra donc confirmer s'il veut ramener en playoffs. Alors qu'il évoluait en tant qu'ailier la saison dernière, il sera décalé au poste d'arrière suite au retour de blessure de Michael Kidd-Gilchrist.
Tout comme Nicolas Batum, Kemba Walker a réalisé la meilleure saison de sa carrière. Le jeune meneur de Charlotte (26 ans) a considérablement élevé sa moyenne de points par match (20.9 l'an passé, contre 17.3 en carrière). Surtout, ce sont ses pourcentages d'adresse aux shoots qui ont explosé (42.7% aux tirs, 37.1% à trois-points et 84.7% aux lancers-francs). Le n°15 des Hornets jouera donc un rôle-clé dans la réussite de son équipe cette saison, et une première convocation pour l'All-Star Game de New Orleans en février prochain pourrait venir récompenser ses récents progrès.
Alors que les dernières acquisitions de « Buzz City » ne risquent pas de soulever les foules, la meilleure recrue de Charlotte pourrait en fait être Michael Kidd-Gilchrist : comme évoqué plus haut, l'ailier des Hornets sera de retour après n'avoir disputé que sept petits matches en 2016, à cause de deux blessures à l'épaule droit nécessitant une opération chirurgicale. Signataire d'une extension de contrat de 52 millions de dollars sur quatre ans à l'été 2015 avec la franchise de Caroline du Nord, « MKG » va devoir confirmer les espoirs placés en lui par ses dirigeants. Encore jeune (23 ans), c'est surtout offensivement que Kidd-Gilchrist doit progresser, car ses capacités défensives sont indéniables.
Vous l'aurez compris : Charlotte aura du mal à produire une saison aussi réjouissante que celle de l'an passé. Les Hornets ont perdu des joueurs jouant un rôle essentiel dans leur succès, et leurs remplaçants n'apportaient pas grand chose dans leurs équipes précédentes. Prolongé cet été en échange de 54 millions de dollars sur quatre ans, l'ailier-fort vétéran Marvin Williams (30 ans) ne sait toujours pas qui de Frank Kaminsky, de Roy Hibbert ou de Cody Zeller partagera la raquette avec lui. Kemba Walker, Nicolas Batum et le revenant Michael Kidd-Gilchrist seront les leaders d'une équipe de Charlotte qui sera à la lutte pour les playoffs, mais qui devrait tout de même arriver court dans une Conférence Est toujours plus relevée.
Tout n'est pas si noir pour les Hornets, qui ont pu prolonger Nicolas Batum pour 120 millions de dollars pour un contrat de cinq ans. Transfuge de Portland à l'été 2015, le Français s'est rapidement imposé comme un titulaire indiscutable en Caroline du Nord, au point que le propriétaire de Charlotte, le mythique Michael Jordan, n'a pas hésité une seule seconde à lui offrir ce contrat. Considéré comme un potentiel All-Star, Batum (27 ans) sort de l'une de ses meilleures saisons en carrière (14.9 points, 6.1 rebonds et 5.8 passes décisives) et devra donc confirmer s'il veut ramener en playoffs. Alors qu'il évoluait en tant qu'ailier la saison dernière, il sera décalé au poste d'arrière suite au retour de blessure de Michael Kidd-Gilchrist.
Tout comme Nicolas Batum, Kemba Walker a réalisé la meilleure saison de sa carrière. Le jeune meneur de Charlotte (26 ans) a considérablement élevé sa moyenne de points par match (20.9 l'an passé, contre 17.3 en carrière). Surtout, ce sont ses pourcentages d'adresse aux shoots qui ont explosé (42.7% aux tirs, 37.1% à trois-points et 84.7% aux lancers-francs). Le n°15 des Hornets jouera donc un rôle-clé dans la réussite de son équipe cette saison, et une première convocation pour l'All-Star Game de New Orleans en février prochain pourrait venir récompenser ses récents progrès.
Alors que les dernières acquisitions de « Buzz City » ne risquent pas de soulever les foules, la meilleure recrue de Charlotte pourrait en fait être Michael Kidd-Gilchrist : comme évoqué plus haut, l'ailier des Hornets sera de retour après n'avoir disputé que sept petits matches en 2016, à cause de deux blessures à l'épaule droit nécessitant une opération chirurgicale. Signataire d'une extension de contrat de 52 millions de dollars sur quatre ans à l'été 2015 avec la franchise de Caroline du Nord, « MKG » va devoir confirmer les espoirs placés en lui par ses dirigeants. Encore jeune (23 ans), c'est surtout offensivement que Kidd-Gilchrist doit progresser, car ses capacités défensives sont indéniables.
Vous l'aurez compris : Charlotte aura du mal à produire une saison aussi réjouissante que celle de l'an passé. Les Hornets ont perdu des joueurs jouant un rôle essentiel dans leur succès, et leurs remplaçants n'apportaient pas grand chose dans leurs équipes précédentes. Prolongé cet été en échange de 54 millions de dollars sur quatre ans, l'ailier-fort vétéran Marvin Williams (30 ans) ne sait toujours pas qui de Frank Kaminsky, de Roy Hibbert ou de Cody Zeller partagera la raquette avec lui. Kemba Walker, Nicolas Batum et le revenant Michael Kidd-Gilchrist seront les leaders d'une équipe de Charlotte qui sera à la lutte pour les playoffs, mais qui devrait tout de même arriver court dans une Conférence Est toujours plus relevée.
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