Pronostics NBA - Les matchs du dimanche 17 janvier
On attaque encore une fois avec un Wolves – Suns. Une Catharsis pour nous tous avant de voir enfin des matchs de basket. Bien entendu J’exagère, mais quand on compare cette rencontre avec celles qui suivent, il est clair qu’elle s’apparente à une rencontre de district avec les masculine 4. Mais n’ayez crainte, les deux matchs qui suivent vont vous faire sortir de la salle municipale qui sent le sandwich saucisse. Il faudra juste se coucher plus tard, mais bon, vous avez l’habitude.
L'article a été rédigé avant les matchs du samedi 16 Janvier, les stats et les blessés seront mis-à-jour dans la journée de dimanche
* = équipes en back-to-back
Les joueurs majeurs blessés sont en gras ex: Bledsoe
Minnesota Timberwolves (12-29) – Phoenix Suns (13-28) 21h30 > BeIn sport 5 (en direct)
La NBA est un éternel recommencement. Si vous avez apprécié le match Suns - Wolves il y a quelques semaines, déjà vous êtes des personnes très étranges, mais surtout vous allez adorer le remake de ce match de légende. Y-at-il un quelconque intérêt à regarder ce match mise-à-part de voir un échange de lancers francs entre Wiggins et Chandler ? Absolument aucun, à moins que vous soyez des fans des Suns ou des Wolves, auquel cas je compatis. Ce sont deux équipes à la peine à l’ouest. Les Wolves sont jeunes, talentueux, mais manquent cruellement d’expérience, de back-up. Les Suns vivent dans la zizanie, entre blessures de joueurs majeurs, tel Bledsoe, et des mutineries.
Les Wolves devraient s’imposer contre une équipe des Suns complètement à la dérive, ils bénéficient toujours d’individualités jeunes et talentueuses, comme Wiggins, LaVine… Il faudra juste un minimum de back-up.
Wolves : Kevin Martin (incertain)
Suns : Alex Len, Eric Bledsoe, Ronnie Price (absents)
Minnesota Timberwolves 60% - 40% Phoenix Suns
San Antonio Spurs (35-6) – Dallas Mavericks (23-18) 1h Grand Format
C’est le jingle Grand format (je vous prie d’écouter
n’importe quel morceau de la Compagnie Créole pour que ce Jingle soit
crédible). Le sommet du Texas, le seul état où chaque année 2 équipes décident
de jouer au basket et la dernière joue aux cartes Pokémon. En 2016 Spurs et
Mavs ne jouent pas/plus aux cartes Pokémon, mais se dispute une qualification
en play-offs, enfin surtout pour Dallas.
Les Spurs solides, très solides, trop solides. On ne parle
que de Golden State, du record des Bulls etc… Mais il ne faut pas oublier et ne
pas nier le fait que San Antonio est à 32 victoires d’affilée à la maison
(entre 2014-2015 et 2015-2016), deuxième à l’ouest avec un bilan plus que
correct de 35-6 (2 défaites de moins que Golden State), une défense béton (meilleure
défense de la ligue). Alors on parle encore des Warriors qui perdent à
Denver ? Le même soir que la défaite des Dubs, les Spurs sortaient l’un de
leur plus gros match de l’année contre Cleveland, forcément à la maison.
L’intégration d’Aldridge semble avoir bien fonctionné, Duncan fait du Duncan
même à 98 ans, Leonard tue n’importe quel ailier qui ose se placer devant lui.
La composante moins prévisible est Parker. T.P est assez irrégulier cette année
(par rapport à ses saisons passées). Même si en ce moment il reprend un niveau
all-star, dont on a pu faire expérience contre les Cavs.
Dallas est notre belle surprise à l’ouest. Autant vous dire
qu’il n’y en a pas eu beaucoup. On ne savait pas comment l’armée de Mark Cuban
allait se relever du mélodrame DeAndre Jordan. On était sceptique après un
triste intérim de Rajon Rondo et du recrutement de son remplaçant Deron
Williams. Mais non, Dallas sort 3 premiers mois très propres, 5ème à
l’ouest 22-18. Certes loin du niveau des Spurs, des Warriors ou de OKC quand
Durant n’est pas à l’infirmerie. Mais le niveau qu’ils montrent est à des
années lumières de ce qu’ils ont pu montrer l’année dernière. Williams renait
de ses cendre après avoir été incinéré pour de bon chez les Nets comme la
plupart des Mavs (bon ok, moins Dirk Nowitzki qui est constant depuis 40 ans).
Dallas est dans une période charnière : après des défaites contre les
Cavaliers et le Thunder, après une victoire contre Chicago, les Mavs
s’apprêtent à jouer, à San Antonio,
contre Boston, à Houston, encore une fois contre OKC et pour finir en
Californie contre Golden State.
Même si les Mavericks se baladent bien (11-11 à
l’extérieur), il est difficile de voir le record des Spurs tomber. Surtout que
Pop et ses potes vont passer 2 jours tranquilles à la maison pour se préparer à
affronter Dallas. Le facteur X est Parker, s’il sort le même match que contre
Cleveland, une victoire des bleus sera quasi-impossible.
Aucun blessé de part et d'autre.
San Antonio
Spurs 60% - 40% Dallas Mavericks
OKC Thunder (29-12) – Miami Heat (23-17) 1h
Encore une belle affiche, mais cette fois-ci on quitte les rapports ouest/ouest pour un rapport Ouest/Est prometteur. Miami a longtemps occupé une place sur le podium à l’est avant de baisser de régime. Bah oui, un jour les dinosaures s’éteindront et Chris Bosh ne fait pas exception. Auparavant, le Heat a structuré son succès autour de son DPOY Hassan Whiteside pour avoir une défense redoutable. Contrairement à OKC, qui suit une doctrine ancestrale : « la meilleure défense, c’est l’attaque ». Emmenée par un duo d’enfer composé de triple-double express (aka Russell Westbrook) et la force tranquille Kevin Durant, OKC trônent à la deuxième place des meilleures attaques derrière les Warriors.
Les Deux équipes ont sorti des matchs très solide vendredi soir. Westbrook sort un énième triple double, tout comme Whiteside qui aura protégé la maison avec 11 contres. On peut penser que la défense du Heat pourra prendre le dessus sur une attaque certes surpuissante, mais seulement menée par deux hommes.
Thunder: Tout le monde est de la partie
Heat: Chris Andersen, Dwyane Wade (incertains), Goran Dragic, Josh McRoberts (absents)
OKC Thunder 45% - 55% Miami Heat
Denver Nuggets (15-25) – Indiana Pacers (22-18) 2h > rediffusion Lundi 9h30 sur BeIn sport 3
Ca fait des semaines que je prévois des grosses victoires des Nuggets. Bon ok, ça n’a pas trop marché jusqu’au du dernier match contre les Warriors où les poulets panés ont fait tombé les guerriers privés de Draymond Green. Il ne faut pas tirer de ce type de match des enseignements trop hâtifs. Certes les Nuggets ont joué le match de leur vie (encore que), mais ce n’est qu’un mirage dans cette saison qui n’a rien d’exceptionnel. Une qualification de Denver en play-offs est plus qu’irréalisable même si mathématiquement tout est possible. La surprise se trouvera de l’autre côté du terrain et elle s’appelle Paul George. Très peu de joueur NBA et de sportif de très haut niveau réussissent un retour aussi propre que le sien. Bien entendu la fin de la saison n’est pas encore arrivée et on ne peut pas tirer d’enseignement de ses perf’ jusqu’à présent. Mais, s’il y continue sur cette voie, PG redeviendra un joueur majeur de la ligue ? MVP ?
Attention à Denver, qui aurait pu battre le Heat (-3), qui a descendu les Warriors. Il va falloir un grand Paul George pour pouvoir s’imposer chez les Nuggets. Ca ne sera pas un match si facile que cela.
Nuggets: Jusuf Nurkic, J.J Hickson (incertains), Wilson Chandler (absent)
Pacers: Paul George (incertain), Rodney Stuckey (absent)
Denver Nuggets 40% - 60% Indiana Pacers
L.A Lakers* (9-32) – Houston Rockets* (21-20) 3h30
Et on finit la soirée en beauté. Dans le chapeau je vous parlais du trio texan, composé de deux équipes de basket, et d’une autre qui peine à se faire de la place. Vu que j’ai déjà parlé des Spurs et des Mavs, il est logique que la palme, le golden texan revienne aux Rockets. Saison décevante, même s’ils sont 7ème à l’ouest, on les voit mal taper Golden State ou San Antonio en Play-off au premier tour (même si Houston est la bête noire de San Antonio). « Clutch city » a décidemment du mal, une victoire lourde contre Cleveland avant-hier en est le révélateur. Bon ok, je vous cache la vérité, il y a bien un secteur où les Rockets excellent, c’est dans le Shaqtin’ A Fool de vendredi dans lequel les potes de Harden (et lui-même) trustent les 3 premières places. Quant au Lakers, on n’attendait pas de miracle, chaque victoire des jaunes permet à Kobe de ralentir la prise de ses antidépresseurs de quelques heures.
Houston devrait s’imposer à Los Angeles. Même s’ils ne sont pas au niveau d’il y a quelques mois, ils ont encore pas mal d’avance sur les Lakers. Cependant, les Rockets devront tenir le match jusqu’au bout et ne rien lâcher, le venin du Black Mamba est toujours aussi létal, surtout dans le money time.
Lakers: Brandon Bass (incertain pour samedi)
Rockets: Patrick Beverley (incertain),
L.A Lakers 35% - 65% Houston Rockets
Voilà, une très belle programation qui vous plaira à coup sur. Préparez vous, demain, c'est le Martin Luther King day. Quand à moi je vous retrouve dans une semaine pour vous donner une expertise exceptionnelle (je suis trop modeste).
Stanislas "La Frite"
Spécialiste NBA
Team Who's The Bet
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