Header Ads

NBA : Top 5 Des Flops Des Equipes De La Conférence Est Edition 2014-2015

L'ancien coach des Bulls et des Lakers est désormais à la tête de la franchise des Knicks

L'heure du bilan sonne en NBA, et dans une conférence Est une nouvelle fois décevante et hétérogène, certaines équipes s'en tirent encore moins bien que les autres. Voici les 5 gros perdants de cette saison régulière et les raisons de leur échec.


5 - Boston Celtics

Le manager général de la freanchise NBA des Celtics de Boston

Quoi? Boston en flop? Ca n'a aucun sens! Scandale! Honte!
Calmons-nous. Si Boston n'est pas un flop en terme de résultats, évidemment, avec sa qualif pour les playoffs qui était loin d'être acquise, il reste tout de même un delta non négligeable entre ce que l'équipe avait prévu de faire et ce qu'elle a fait.

Je m'explique. Le plan de Ainge depuis un certain temps est d'en finir avec l'ère du Big 4 en passant à une reconstruction assumée. Problème : Rondo et Green, à une moindre échelle, sont encore là, et Ainge veut s'en débarrasser. Mais ça traîne. Le coche est raté à l'intersaison, et Ainge passe en mode urgence pour transférer le plus vite possible et contre le plus possible son meneur à problème. Trop tard, personne n'en veut. La contrepartie est faible, même si le move était nécessaire. Idem pour Green. Du coup on a une équipe de Boston un peu bancale qui fait des miracles sur le terrain, mais des perspectives d'avenir moins bonnes, paradoxalement à cause de ce succès.

Car les choix de draft des Celtics sont tous protégés, ce qui les prive d'avoir un lottery pick, qui était peut-être le dernier élément manquant pour leur faire passer un cap. En draftant ou plus probablement en échangeant un lottery pick, Boston aurait pu avoir ce petit quelque chose qui aurait manqué, à moindre coût. Au lieu de ça, on se retrouve avec un combo de meneurs peu judicieux, Smart/Thomas, et une foule de joueurs qui semblent destinés à connaître le succès des Hornets cette année : après une saison surprise, une incapacité à passer à la vitesse supérieure, et néanmoins une obligation de le faire qui poussera les Celtics à construire cet été quand toute la ligue attend 2016…

Belle saison sportive, mais mauvaise opération dans les bureaux. Boston n'est pas un flop, mais c'est un échec stratégique.

4 - Detroit Pistons

Le meneur de jeu de Detroit a connu une saison frustrante entre coups d'éclat et blessure

Quasiment tout a été raté par les Pistons cette année. L'intersaison en premier lieu, avec la gestion du cas Monroe, qui est devenu le cas Smith en cours de saison, la progression qu'on pouvait attendre avec un nouveau coach et des rôles redistribués, la chance qui n'a pas souri sur le finish avec la blessure de Jennings au moment où ça commençait à tourner, et enfin le curieux transfert pour Jackson qui va devoir jouer sur le poste de Jennings avec le jeu de Jennings et la mentalité de Jennings…

Detroit a-t-il misé sur le mauvais cheval (Piston, blague)? A n'en pas douter la réponse est oui. Alors que le souci venait très certainement de Josh Smith, le front office a choisi de se mettre Monroe à dos en lui refusant un gros contrat. La conséquence, c'est que Detroit a perdu à la fois Smith et Monroe, puisque l'un a été coupé en pleine saison (pour un joueur de son calibre, c'est assez insensé), et Monroe sera free agent cet été avec la ferme intention de quitter le navire. Van Gundy paye là sa technique de gestion "flou artistique". Smith en 3? Smith en 4? Monroe sur le banc? Starter? Star? Role player? A force de donner les pleins pouvoirs à Drummond, à raison certes, Mario a oublié son talentueux poste 4 alors qu'il était justement complémentaire de son pivot.

Detroit a trouvé la formule au moment où Smith est parti, avec un Jennings étincelant et un Monroe à l'aise dans le 5. Mais quelques matchs après c'est la tuile, avec la fin de saison de Brandon, et le choix de faire venir Jackson pour compenser n'a pas été payant, la dynamique ayant été perdue pour de bon.
L'an prochain le ménage sera fait. Il faudra décider du destin de Jackson, et construire autour de Drummond en comptant sur la satisfaction KCP. Le reste est ouvert…

3 - Miami Heat

Bosh n'aura pas pu assumer son statut de franchise player à cause de sa blessure

Réduire la saison du Heat à "James est parti, tout s'effondre" serait totalement inexact. La capacité à rebondir de Riley et sa clique a été spectaculaire, et l'effectif monté assez séduisant. Pas pour jouer le titre, évidemment, mais pour une qualif en playoffs et un second tour si affinités. Mais tout ne s'est pas passé comme prévu.

On peut souligner, pour commencer, la seule erreur du front office dans la construction de la transition, qui doit amener Miami tranquillement jusqu'à 2016 : le recrutement sur le poste 2. Wade n'a jamais eu de réel backup avant l'arrivée de Henry Walker (Henry Walker bon sang…), et quand on connaît le passé médical du bonhomme, il y avait de quoi s'inquiéter. Même sans blessure d'ailleurs, quand on a vu que le poste 2 backup était Mario Chalmers, lui qui était déjà… poste 1 titulaire, on a eu peur pour le Heat. Rio a été bon, mais c'était loin d'être suffisant pour sauver le Heat. Wade, Chalmers et Napier pour se partager les postes 1 et 2, c'était du suicide.

Puis ça a été l'avalanche de blessures pour une équipe qui a changé son 5 majeur une trentaine de fois cette saison. De l'aveu de Wade, il était courant d'arriver dans les vestiaires avant le match sans savoir avec qui on allait jouer. Ambiance… De Flash à Andersen à évidemment la grosse tuile Bosh en passant par McRoberts, sensé être le catalyseur de l'attaque et qui n'a finalement jamais vraiment joué, Miami a commencé sa course contre le temps en voyant son avance sur les prétendants aux playoffs fondre comme neige à la chaleur de South Beach.

Le transfert judicieux et quasi-miraculeux pour Dragic n'a pas changé la donne, puisqu'il n'a jamais joué avec Bosh, et Miami n'a pas su se réinventer pour donner le dernier coup de collier.

L'an prochain sera plus souriant pour le Heat, qui pourrait avec de la chance récupérer un choix de draft élevé, ou au pire voir son infirmerie se vider pour la reprise de la saison prochaine, et compter sur la seule bonne nouvelle de la saison : sa trouvaille Hassan Whiteside.

2 - Charlotte Hornets

Stephenson n'a pas répondu aux attentes des dirigeants de la franchise de North Carolina

Quand on a vu leur dernière saison, on s'est attendu à une vraie progression cette année. Raté. Raté comme les playoffs, raté au sein d'une conf Est faiblissime. Raté alors que l'effectif était plus sexy et que les moves ont été plutôt opportuns, comme la venue de Mo Williams. Raté comme la saison rookie de Noah Vonley qui a été laissé au congélo malgré une raquette perfectible. Raté, évidemment, comme la saison de Lance Stephenson. Lance qui venait en terrain conquis prendre en main ce poste 2 qui était plutôt un point faible chez les Hornets.

Mais malgré une saison qui démarre en fanfare avec le retour historique du vieux nom de la franchise, l'alchimie n'a jamais été trouvée. Lance mis au placard, des blessures, un coach à court de solutions, une tentative de small ball avec Marvin Williams totalement ratée… Les ingrédients pour une saison décevante où joueurs comme staff ont passé leur temps à écoper.

Un vrai coup d'arrêt dans leur progression. Voyons comment les Hornets vont gérer ça cet été.

1 - New York Knicks

Anthony a été blessé une partie de la saison mais n'a pas montré la voix aux Knicks quand il était valide

Comment ne pas élire New York n°1 des Flops à l'Est ? Pire bilan de la conférence devant l'équipe de D-League de Philly, un ajustement perpétuel des objectifs, un plan de jeu jamais mis en place (vous savez, le "Triangle"…), un coach rookie dépassé par la pression de la Pomme, un proprio toujours aussi scandaleux… Ne cherchez pas, New York a raté sa saison dans les grandes largeurs.

Si encore le plan avait été de "tanker", de chercher à avoir le pire bilan pour décrocher un bon tour de draft, comme les Sixers justement… Mais de l'aveu même de Phil Jackson en début de saison, l'objectif des Knicks était de jouer les playoffs!

Saison ratée sur le terrain donc, ratée aussi dans la com' (on se souvient de l'email scandaleux de Dolan à un fan) et dans les bureaux, avec le cas Phil Jackson.

Les mouvements de roster laissent perplexe :
- d'abord Chandler, bazardé pour des joueurs qui devaient être des valeurs sûres (Calderon et Dalembert). Résultat : Dalembert n'a pas fini la saison et Phil a tenté par tous les moyens de dégager Calderon à la deadline, sans succès.
- Shumpert et JR ensuite, envoyés à Cleveland contre des 2nd tours de draft, alors que Mozgov a été échangé le lendemain pour du 1st pick…
- et puis l'histoire Melo… resigné cet été pour un (trop) gros contrat et mis au frigo pour une blessure (encore) au genou. Espérons que les années et les soucis de santé ne gâcheront pas la fin de carrière du joueur autour duquel les Knicks ont choisi de construire…

L'avenir peut sourire à New York, mais le moins qu'on puisse dire c'est que Phil a du pain sur la planche.

Et vous, quel est votre Flop 5 de cette conférence Est 2014-2015 ? On attend votre classement et vos arguments en commentaire.

Michael
Expert NBA
Team Who's the Bet

1 commentaire:

  1. Je me doutais un peu que tu parlerais de Boston sur ce sujet. Mais pour suivre les Celtics, je me permets de m'inscrire en faux.
    Oui, Boston n'a pas tanker et aura donc de mauvais choix de draft, mais seuls les 3 ou 4 premiers devraient être intéressants et Boston aurait donc dû finir avec deux fois moins de victoires ce qui me parait impossible au vu de l'effectif. Il valait mieux donc finir le plus haut possible pour attirer des FA cet été.
    Tu soulignes également les échanges de Rondo et Green contre pas grand-chose mais c'est là que beaucoup de gens se trompe. Au final, avec tous les échanges fait, Boston va se retrouver cet été avec près de 30 ou 40 millions de Dollars sous le salary cap, plus 9 TDD sur les 2 prochaines années. Ils pourront donc recruter quelques bons FA, et ont tellement de TDD qu'ils pourraient en échanger quelques-uns contre un tour bien placé. De plus, ils ont améliorer leur effectif avec Isaiah Thomas et je doute qu'ils auraient trouvé un aussi bon joueur à la draft qui serait vite devenu à son niveau. N'oublions pas non plus Crowder.
    Bref, selon moi, Boston n'aurait pas pu mieux gérer sa reconstruction. Surtout que l'effectif manque d'expérience et que jouer les PO apportent cette expérience. Je finirais par dire que pour attirer des FA, mieux vaut finir 7e que de tanker.
    Pour résumer : Boston a améliorer son effectif, va pouvoir recruter quelques FA (même donner le max à une superstar s'ils en trouvent une), aura 9 TDD sur 2 ans (avec la possibilité de faire un petit package pour avoir un bon premier tour), et va gagner un peu en expérience avec les PO.
    Maintenant, ce ne sont que des « si », car il n'y a aucune garantie que Boston signe de bons FA et arrive à avoir un bon rookie. Je dirais donc qu'à la suite de cet été (et même du prochain vu que les nombreux TDD sont sur 2 ans), si Boston se loupe, tu auras eu raison avec ton analyse ;-)

    RépondreSupprimer

Fourni par Blogger.