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Ligue 1 – 9ème journée : les Niçois peuvent-ils terminer leader à la trêve hivernale ?

Baysse, pilier de l'arrière-garde niçoise

A chaque fin de week-end, retrouvez notre chronique sur la journée de Ligue 1. Aujourd’hui, gros plan sur Nice et son très beau début de saison.


Le top du week-end : qui fera tomber Nice ?

Lors de la conférence de presse d’intronisation de Lucien Favre en mai dernier, Jean-Pierre Rivère annonçait clairement l’un des principaux objectifs du club : « la qualité du jeu ». Ce à quoi son entraîneur ajoutait une volonté « de stabiliser l’équipe vers le haut du classement ». De quoi donner envie aux supporters des Aiglons de suivre cette nouvelle saison !

Et le moins que l’on puisse dire c’est que, pour le moment, l’ensemble du club niçois tient parole : une direction qui semble avoir pleinement réussi son mercato (même s’il est un peu trop tôt pour émettre un jugement définitif), un entraîneur qui répond aux attentes en mettant en place une véritable identité de jeu et enfin une équipe qui se fait plaisir et fait plaisir à voir jouer. Pas étonnant, avec tous ces arguments, de voir les Niçois truster les premières positions au classement : avec 23 points et le statut de seule équipe invaincue depuis le début du championnat, les Aiglons occupent tout simplement la position de leader au classement ! Pour longtemps ?

C’est bel et bien cette question qui concentre aujourd’hui les interrogations : la « mode niçoise » perdurera-t-elle ? Il est bien évidement difficile de le dire. Ce qui est toutefois sûr, c’est que cette équipe n’aura pas l’intention de laisser la moindre miette à ses concurrents : meilleure défense de Ligue 1, la formation azuréenne a fait des meilleurs clubs du championnat sa spécialité, battant notamment Monaco (4-0) et Lyon (2-0) avec la manière.

Le début de saison des coéquipiers de Dante est donc plein de belles promesses et d’espoirs. Unique bémol : la scène européenne, sur laquelle les Niçois ont pour l’instant été assez médiocres. Cette fois-ci, Favre semble nous avoir quelque peu menti : en mai dernier, il promettait de « la jouer à fond ». Laissons-lui toutefois le bénéfice du doute, en espérant bien voir un triomphe de ses hommes ce jeudi face à Salzbourg !


Le flop du week-end : Lyon n’avance pas

Les débuts de saison ratés, à Lyon, on connaît. C’est un fait : l’OL éprouve souvent les pires difficultés du monde à lancer sa saison. Et ce n’est pas cet opus 2016/2017 qui prouvera le contraire. 
Positionnés à une modeste huitième place, les Gones accumulent les contre-performances. Dernière en date, la cuisante défaite concédée ce vendredi à l’Allianz Riviera (2-0). Ce revers vient confirmer l’inquiétante irrégularité dont ils font pour l’instant preuve : deux semaines plus tôt, ils battaient assez logiquement l’AS Saint-Etienne à l’occasion du premier derby au Parc OL (2-0).

Alors certes, les supporters lyonnais pouvaient jusqu’ici utiliser les nombres absences pour excuse. Mais dès mardi en Ligue des champions, cette excuse, également souvent mise en avant par Jean-Michel Aulas, ne sera plus valable : tous les éléments de l’effectif excepté Jallet auront fait leur retour dans le groupe lyonnais. De quoi espérer de beaux résultats du côté du Rhône ? Plausible, surtout si Lacazette reproduit ses performances du tout début de saison (six buts en trois rencontres avant sa blessure).


Coup de cœur : irrésistibles Toulousains !

On peut aimer son charisme, sa capacité à mobiliser un groupe ou sa franchise… On peut détester ses phrases « chocs », ses généralités ou se excès… Qu’on aime ou qu’on déteste le personnage, on est obligé de respecter et de louer le travail de Pascal Dupraz au Téfécé. 

Arrivé dans la « ville rose » au milieu d’un néant footballistique, l’ancien entraîneur d’Evian a révolutionné le club, réussissant même l’exploit de faire venir du monde au stade.

Et grâce à lui, à Toulouse, on ne voit plus vraiment le football de la même manière. Adieu les discours parsemés de dépit et d’un manque criant d’ambitions : cette saison, à Toulouse, on se veut conquérant, en témoigne une récente déclaration de l’avant-centre Martin Braithwaite dans laquelle il dit croire en la possibilité de terminer devant Paris. Vous avez parlé d’un manque d’ambition ?
Si l’enthousiasme autour du Téfécé est peut-être excessif, il témoigne d’une vraie évolution dans la mentalité de cette équipe. A Toulouse, on joue avec enthousiasme et envie. Une mentalité ambitieuse alliée à un réel travail tactique qui ont déjà permis aux coéquipiers de Christopher Jullien d’obtenir de très beaux résultats : en neuf journées seulement, ils comptent déjà deux belles équipes à leur « tableau de chasse », ni plus ni moins que le Paris-Saint-Germain et l’AS Monaco ! De quoi espérer y ajouter Lyon dans deux journées ? Ce qui est sûr c’est que Dupraz, lui, y croit : « Vous êtes capables de renverser tout le monde », a-t-il lancé à ses joueurs peu après leur succès face à Monaco.


Coup de gueule : l’ASSE ne sait toujours pas jouer


A Saint-Etienne, les saisons se suivent et se ressemblent : un public toujours aussi présent, une qualification en coupe d’Europe, un bon effectif mais… pas d’identité, pas de jeu, aucun plaisir à voir jouer cette équipe. Exit les excuses habituelles : un manque d’argent, des joueurs moyens, trop de match à jouer. Tout ça, on l’a déjà entendu et réentendu. Et c’est au final toujours le même constat : l’amateur de foot s’ennuie à regarder Saint-Etienne.

Alors oui les supporters stéphanois ont parfois droit à des émotions, qu’ils préféreraient cependant souvent éviter. Dernière en date, l’interminable attente lors du match de ce dimanche face à Dijon. Les Dijonnais ayant ouvert le score relativement rapidement, l’ensemble de la rencontre a consisté en une course des Verts à la poursuite du score. Une course peu envoûtante. Jusqu’à ce dénouement dans le temps additionnel : un pénalty généreux que Nolan Roux transforme permet aux hommes de Galtier d’arracher un point, de « dénoircir » un peu le tableau. Mais, dans le fond, et tout le monde le sait bien, ces trompes l’œil n’ont jamais un très long effet. Si l’ASSE veut progresser, elle devra apprendre à jouer. 



Pierre-Louis
Rédacteur Ligue 1 
@PLKappeli

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